Hotel Transylvania 3D propose
certainement une des meilleures histoires parodiques à date sur les
vampires et les codes des monstres en tout genre. Distillant une
ambiance parodique forte à tous les instants, il opte pour une
utilisation technique 3D hétérogène soufflant le chaud et le froid.Ainsi
l'effet de profondeur se révèle très moyen sur l'ensemble, souvent trop
faible sur les plans en intérieur et vues rapprochées mais aussi
souvent bons sur les plans larges et vues panoramiques sur les
nombreuses salles géantes de l’hôtel. De même les séquences en extérieur
tirent plus facilement leur épingle du jeu, même si certaines pourront
aussi se révéler en dessous de nos attentes. Globalement décevant sur
l'effet de profondeur, le film se rattrape en revanche par une bonne
utilisation des effets de débordements, avec des objets et personnages
qui s'étirent régulièrement de 50 cm en dehors du cadre, mais surtout
par de nombreux effets de jaillissements permanents avec des têtes,
bustes, mains qui pointent ponctuellement à 1,5 mètres voire parfois 2
mètres en dehors du mur de visionnage pendant de longues secondes. De
même on profitera de nombreux vols de chauve-souris qui virevoltent
furtivement en dehors de l'écran comme dans l'excellent Rio 3D,
de nombreux effets de jaillissements type projection avant ou arrière
(particules, chauve-souris...) ainsi que de nombreux travellings en
jaillissements permanents qui font passer la caméra à travers les
éléments et donnent l'impression au spectateur de les percuter de plein
fouet, comme dans la séquence d'ouverture culte du célèbre Hugo Cabret 3D. Avec un effet de profondeur 3D plus homogène et généreux, c'était le 4/5 assuré ! Dommage !
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