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Test Alita : Battle Angel Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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Note
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Bilan 3D :
Alita Battle Angel est incontestablement la pépite 3D que tout le monde attendait cet été pour sa livrée en Blu-ray 3D ! Seuls les amateurs sortant d’hibernation pourrait objecter un relatif 'pourquoi' ? Question d'ADN messieurs ! En effet  3 éléments auraient pu vous mettre la puce à l'oreille ! Le 1er, assez subtil, renvoie au réalisateur Robert Rodriguez ! Novice en matière de 3D ? Pas exactement car il produisit en 2003 l'un des premiers films capté en 3D Native, Spy Kids. Le 2e indice, plus facile à appréhender, est le nom du producteur du film. Rarement impliqué dans une production 3D pour rien, quand son nom figure sur le registre en tant que producteur du film, c'est forcément pour mettre ses fameuses caméras 3D à contribution et tout son art de la mise en scène 3D, qui s'élabore bien en amont de la captation. Vous avez deviné ? Le Papa d'Avatar ne rôde jamais loin et on remercie James Cameron de donner signe de vie en coachant l'intégralité de cet Alita 3D avec une telle maestria ! Et pour les lecteurs assidus, il manque encore le 3e élément révélateur : notre test 3D par Fabien, stéréographe pro qui s'est déjà penché sur cette œuvre pour la percer à jour ! Bien, maintenant que les présentations ont été faites, il semble lumineux d'enchaîner sur le résumé du test ci-dessous, à quelques jours de la sortie du Blu-ray 3D en France !

Que c'est beau une 3D Native ! Il est toujours jouissif entre 2 super productions converties en 3D de re-poser un regard affuté sur la précision qui découle d'une vraie captation 3D ! Cela commence déjà par une spatialisation parfaite : en effet le meilleur des logiciels ne parviendra jamais à émuler parfaitement la distance exacte à intégrer entre 2 éléments en fonction de sa position théorique (x,y,z) et même si seules les meilleures conversions 3D arrivent à se hisser au niveau des meilleures captations 3D, l’œil de lynx, l'orbite de sioux, le pourfendeur des artefacts parviendra toujours en passant au crible la bobine, par trouver quelques découpages, détourages ou reflets peu orthodoxes à quelques endroits ! Dans Alita, l'espace respire naturellement sur chaque plan, les dimensions s'exhibent et exaltent leurs intensités ! Cela commence par une profondeur qui annihile tout en terme de naturel et réalisme : tous les éléments tombent et se positionnent parfaitement où le cerveau voudrait les trouver. On adorera les vues aériennes au dessus de la cité, ou au sol dans les ruelles qui semblent s'enfoncer à l'infini dans ce chaos urbain post-apocalyptique ! Si les extérieurs irradient, les intérieurs dégagent également le volume ultra naturel attendu. L'autre avantage d'une 3D Native, c'est de pouvoir très facilement révéler le détachement 3D dans l'obscurité, vous savez, cette bête noire des conversions 3D qui doivent tricher à mort en post-prod pour booster les parallaxes et les contrastes pour dégager un peu de lisibilité ! Ici point de triche nécessaire, tels munis d'yeux félins, vous pourrez suivre les pérégrinations des héros dans de sombres couloirs, ou vous délecter de combats titanesques dignes des dieux qui se déroulent dans une pénombre poisseuse tout en faisant montre d'une acuité visuelle déroutante, surtout pour les fans de 3D d'un certain âge ! En ce qui concerne les plans semi-larges ou moyens, ils font honneurs aux plans larges et continuent à engendrer de beaux volumes réalistes. Seuls les plans rapprochés peuvent parfois faillir à leurs tâches avec quelques classiques flous d'arrière-plans qui n'auront sur vous pas plus d'impact qu'un spectacle de Frank Dusbosc retransmis à la télé. Mentions spéciales pour les nombreux plans qui maximisent l'effet de vertige et donnent un troublant sentiment de vertige et de verticalité (la superbe séquence du tube qui relie les 2 mondes).


On attaque maintenant le registre des jaillissements : quand Cameron rode dans les parages, on sait d'avance que l'intégration des jaillissements va se faire dans la pure tradition avec une authenticité et un naturel optimaux dans un seul but : engendrer l'immersion 3D parfaite ! On a déjà abordé une centaine de fois cette subtilité de la mise en scène 3D, mais il y a une 3-4 façons de montrer le même effet 3D en fonction de la maturité et de l'expertise de la réalisation 3D ! Le savoir réside dans les transitions et les angles de vues entre les plans ! Cameron a posé dans Avatar les bases d'une véritable école de pensée, celles de l'exploitation des débordements comme élément essentiel pour générer l'immersion 3D parfaite ! Ainsi, en ouvrant les vannes complet sur les parallaxes négatifs, Alita permet pratiquement à chaque décor de premier plan de se projeter directement dans la salle à 3m hors du mur (cf dans notre salle 3D avec un écran de 3m80 de large). Ces débordements, qui vu l'intensité de sortie n'en sont plus vraiment, deviennent donc des jaillissements permanents intégraux sur tous les éléments qui trainent devant la caméra. Cela va des décors latéraux qui finissent leurs courses en bordure de canapé, en passant par une infinité de plans de foules et autres passants qui traversent littéralement la pièce de gauche à droite ou inversement, en s'affichant carrément devant les acteurs  principaux qui sont au second plan. Et les niveaux de sorties sont parfois violents, mais tellement bien intégrés à l'ensemble, et mécaniquement adoucis par une infinité de windows conflicts, ce qui permet de faire avaler la pilule au spectateur avec beaucoup de douceur (on rappellera que ce type d'effets 3D accompagné de windows conflicts, cad les effets 3D de jaillissements coupés par les bords de l'image sont les plus délicats à capter pour les possesseurs de TV 3D, et encore plus pour certains profils qui manifestent des difficultés sensorielles pour les appréhender). En parallèle, les séquences de combat et d'action proposent leur lot de jaillissements traditionnels et autres effets de projection qui assurent le spectacle. On retiendra particulièrement un effet 3D Top démo qui se répète une 20 de fois dans le film : des effets de projections de poings / pinces reliées à des chaînes, et envoyées régulièrement par un des boss du film directement vers la tête du spectateur : top ! On aura aussi quelques projections de débris ou d'eau, ainsi que de nombreux jaillissements avant et arrière pendant les courses poursuites dantesques dans l'arène principale du film !
  
Au final Alita Battle Angel est la pépite de l'été à commander d'un geste sûr en combo collector 2D+3D+4K via notre partenaire amazon.fr ! Une superbe mise en scène 3D, une bonne dose d'esthétisme, d'émotion et de SF pour basculer agréablement pendant 2 heures dans une autre dimension ! La 3e bien-sûr ! Et pour nos lecteurs en vacances, on souhaite de passer une superbe été à se ressourcer, prêt à attaquer la rentrée avec une actu 3D riche et régulière (un petit coup d’œil au calendrier 3D ici ) ! Merci à vous et à très bientôt !
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Une profondeur 3D top démo sur les plans larges et semi-larges
    • La spatialisation et le détachement 3D toujours superbes aussi bien de jour que dans l'obscurité
    • Un festival de débordements d'écrans et jaillissements réguliers d’éléments ou personnages de 2m à 3m hors du mur
    • Les innombrables séquences cultes de projections de pinces / chaînes vers le spectateur
    • Les jaillissements de débris
    • Une spatialisation 3D top démo et une 3D native qui irradie !

Les points faibles (-)
    • Le flou d'arrière-plan dans les plans rapprochés
    • Le manque de quelques effets de projection par endroit


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samedi, juillet 20, 2019


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