Test film cinéma 3D Aladdin 3D
|
||||
Synopsis : |
Quand un charmant garçon des rues du nom d’Aladdin cherche à conquérir le cœur de la belle, énigmatique et fougueuse princesse Jasmine, il fait appel au tout puissant Génie, le seul qui puisse lui permettre de réaliser trois vœux, dont celui de devenir le prince Ali pour mieux accéder au palais… |
INTRODUCTION :
Disney continue la série de reboot live de ses dessins animés classiques. Cette saison, c’est le tour d’Aladdin de revenir avec de vrais acteurs, 27 ans après l’original et c’est Guy Ritchie qui s’y colle. La conversion en 3D a été supervisée par Jared Sandrew ce qui est plutôt un gage de qualité et c’est effectivement le cas. Pour rappel, Jared Sandrew avait supervisé la 3D exceptionnelle de The Walk et de bien d’autres films 3D de qualité. J’ai vu le film au Pathé Beaugrenelle dans la salle 8 équipée de l’écran Onyx de Samsung, en lunettes actives, donc, mais comme je l’ai déjà dit précédemment, ce système est vraiment exceptionnel pour la 3D.
|
PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur 3D : 5/5
De la profondeur, de la profondeur, de la profondeur ! Un vrai bonheur ! Les plans larges sont incroyables de précision, même si on sent un peu trop le côté « décor en images de synthèses », mais ce n’est pas ce qui nous intéresse ici. A aucun moment on a l’impression d’avoir plusieurs plans de profondeur comme cela arrive souvent : dans Aladdin, tous les éléments sont précisément à leur place et la multitude de détails nous pousse à fouiller les décors du regard. Pas d’effet de plat notable, un gros travail a été effectué pour friser la perfection. On y serait presque sans les habituels plans serrés ou moyens ayant des fonds flous, conséquence directe de l’utilisation de longues focales et de grandes ouvertures de diaphragme sur des caméras à grands capteurs.
|
JAILLISSEMENTS 3D :
Note
Jaillissements 3D : 5/5
Alléluia ! Disney a enfin trouvé le bouton pour pousser la 3D vers l’avant !!! Sur toute la durée d’Aladdin, les éléments en avant de l’écran sont nombreux. Très nombreux, du coup Disney se met à utiliser des fenêtres flottantes, ce qui était assez rare jusqu’à maintenant. Jared Sandrew n’a tout de même pas la bride sur le col, mais on sent une véritable volonté d’en donner plus au spectateur et c’est une multitude de petits objets, poussières, feux d’artifices et tapis volants qui viennent nous chatouiller les rétines, une vraie réussite. Même le montage n’en fait pas trop pour la 2D et respecte presque pleinement les projections vers l’avant.
Lors des scènes d’action, c’est manifeste, ça saute au dessus des sièges de la salle en permanence et même lors des scènes plus calmes, on a de très beaux arrondis sur les visages et les décors qui débordent joliment de l’écran.
|
LUMINOSITÉ :
Note
Luminosité : 5/5 La luminosité est parfaite sur Aladdin. Il est vrai que l’écran Onyx est un plus, c’est même du coup, presque trop lumineux sur certains plans !
|
GHOSTING :
Note
Ghosting : 5/5 Pas de Ghosting. Rien à signaler !
|
CONCLUSION 3D :
Note
Bilan 3D : 5/5
Aladdin est une vraie réussite du point de vue de la 3D. Même les inévitables fonds flous se font bien vite oublier tant on est agréablement surpris de cette 3D tellement loin des productions Disney habituelles. On sent que Guy Ritchie a dû réfléchir son film en 3D et que Jared Sandrew a pu de ce fait proposer des choses que Disney ne laisse habituellement pas faire. Nous verrons si cette tendance se confirme sur les prochaines productions Disney. En bref, on a donc affaire à un film à voir absolument en 3D, d’ailleurs les salles ne s’y trompent pas et le proposent tout autant en 3D qu’en 2D. Mais sincèrement, voir Aladdin en 2D serait une grossière erreur !
Fabien Remblier
Membre à la rédaction Halluciner.fr, Fabien Remblier est réalisateur et stéréographe. Depuis 2010, il a réalisé une quarantaine de captations de concerts et shows en 3D dont certaines, récompensées dans des festivals 3D internationaux sont sorties en salles. Il supervise les corrections relief de plusieurs documentaires et vient de réaliser un court-métrage, forcément en 3D ! En 2011 il écrit le livre « Tourner en 3D-relief » édité chez Eyrolles où il détaille la technique, le matériel mais également une certaine vision moins académique de l’utilisation de la 3D de la pré-production jusqu’à la post-production. Pour lui la 3D est plus que du cinéma, c’est une nouvelle façon de tourner qui implique que le réalisateur sorte de sa vision cinématographique classique en 2D. Il est également le responsable des contenus 3D de laTV3D, la plateforme VOD 100% dédiée à la 3D-relief. Cette passion de la 3D, il la met aujourd’hui au service de Halluciner.fr pour vous aider à trouver au cinéma, la meilleure expérience cinématographique 3D possible. |
Ne loupez aucun film 3D au ciné : recevez par mail les infos des sorties et tests des films 3D au cinéma en vous inscrivant à notre Newsletter dédiée aux films 3D à l'affiche au cinéma :
|
*J'accepte de recevoir la Newsletter dédiée Halluciner.fr.
|
<< Home