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Test film Cinéma 3D Venom 3D - review


















Nom du filmTechno Cinéma 3D
Venom 3D

Date de sortie : 10/10/18
Cinéma Paris
Gaumont Aquaboulevard

Passif ReadlD

Synopsis :
Possédé par un symbiote qui agit de manière autonome, le journaliste Eddie Brock devient le protecteur létal Venom.

Produits dérivés :


INTRODUCTION :
Venom de Ruben Fleischer n’est pas le nanar auquel je m’attendais avec angoisse avant que le film ne débute. C’est déjà un bon point. Le film a été stéréographié par Marcus Alexander qui nous avait gratifié d’une 3D de bonne qualité sur « En Eaux Troubles », mais qui n’est ici pas au top de son travail de conversion 3D malgré sa collaboration avec les équipes de DNeg (anciennement Prime Focus) qui nous ont habitué à mieux.J’ai vu le film au Gaumont Aquaboulevard (salle 5). Une salle à fuir de toute urgence tant le manque de luminosité déjà visible sur les bandes annonces en 2D avant le début du film, et le ghosting incessant dû à une vitre de séparation de mauvaise qualité située entre la cabine de projection et la salle, rendent cette salle catastrophique pour la 3D. La salle est équipée en lunettes passives et donc d’un écran gris qui concentre la lumière au centre de l’écran et comme l’exploitant de compense pas le manque en poussant la lampe du projecteur, on navigue dans une semi-obscurité permanente. A éviter, donc.




PROFONDEUR 3D :
Note
3/5
Profondeur 3D :  
Difficile de comprendre les choix qui ont été faits par le stéréographe pour Vénom. On navigue entre l’excellence de la profondeur sur certains plans, à une platitude la plus totale sur d’autres, parfois au cours de la même séquence.En gros plan, les fonds sont majoritairement plats. On ne voit de la profondeur que dans les plans moins serrés ou très larges et là, on applaudit presque la profondeur des lointains.Paradoxalement, les plans de nuit offrent souvent une profondeur bien meilleure que les plans de jour. On avait déjà noté ce travers dans En Eaux Troubles, lui aussi stéréographié par Marcus Alexander.Les flous sont dans l’ensemble plutôt bien gérés, et le tout reste regardable car on n’est jamais dans la bouillie de lumière dans les fonds comme trop souvent dans une conversion. On regrette juste l’effet de placage de certains plans. J’ai également noté deux plans intégralement en 2D. Il y en a au début mais qui sont présents comme « effet de style » servant à symboliser le côté « reportage TV », mais ceux-là sont normaux. Non, je parle bien de plans en 2D au beau milieu de deux séquences d’action… Incroyable oubli !

JAILLISSEMENTS 3D :
Note
3/5
Jaillissements 3D :  
Disons-le tout de suite, Venom est un film dont la 3D est majoritairement en profondeur, ce qui n’est pas pour me déplaire, mais étonnant sur un film de ce type pour lequel on s’attend plutôt à un festival de jaillissements extrèmes. Il n’en n’est rien. Si on a de beaux arrondis légèrement sortants sur les visages en gros plan et même des champs/contre-champs assez jolis en terme de 3D (bien que Marcus Alexander ait oublié les fenêtres flottantes généralement utilisées sur ce type de plans), on n’a pratiquement aucun jaillissement avant la scène de la poursuite où quelques drônes viennent chatouiller l’œil. Mais on est loin de la fracture de la rétine à laquelle on pouvait s’attendre. Le film est monté dans le style 2D et coupe court à tous les effets qui devraient être prolongés en 3D, du coup, quand le jaillissement commence à devenir intéressant, il est immédiatement coupé par l’arrivée du plan suivant. Pas ou peu d’effets de particules, on est dans la 3D prudente, d’un bout à l’autre du film.


LUMINOSITÉ :
Note
4/5
Luminosité :  
Comme je le disais en introduction, la projection 3D dans la salle 5 du Gaumont Aquaboulevard (Paris 15) est trop sombre. Mais avec l’habitude, on se rend compte que dans une salle correcte, le film doit avoir une belle luminosité, que ce soit pour les scènes de jour comme de nuit. Je mets un 4 à cause de la salle. A vérifier dans une bonne salle…


GHOSTING :
Note
4/5
Ghosting :  
Si dès les bandes annonces en 2D, vous voyez du ghosting sur l’écran lorsque qu’un titre blanc sur fond noir est affiché, c’est que vous êtes dans une mauvaise salle. Difficile de juger le ghosting pour Venom dans ces conditions, mais connaissant le travail de Marcus Alexander, si il y a bien un chose qu’on ne peut pas lui enlever c’est qu’en général, ses conversion n’en comportent pas alors que dans cette salle j’ai arrêté de les compter au bout de 15 minutes… Dans le doute, je mets 4 également.





CONCLUSION 3D :
Note
3,4/5
Bilan 3D :
Difficile de qualifier la 3D de Venom tant elle est inégale. De nombreux artefacts de conversion sont présents notamment dans plusieurs scènes dans le laboratoire. On voit littéralement un halo de relief autour de l’acteur Riz Ahmed sur certains plans. Inadmissible. Même si certains plans aériens sont vraiment bluffants de profondeur, on est déçu des choix effectués pour la conversion de ce film qui aurait pu offrir des effets bien plus poussés. Il semble que la conversion ait été réalisée un peu rapidement, malheureusement. Je le dis et je le répète, allez voir les films 3D dans une bonne salle, n’hésitez pas à aller voir le directeur de la salle si l’image est sombre. Dans 99% des cas, ce n’est pas de la faute du film…
Fabien Remblier


Nouveau membre à la rédaction Halluciner.fr, Fabien Remblier est réalisateur et stéréographe. Depuis 2010, il a réalisé une quarantaine de captations de concerts et shows en 3D dont certaines, récompensées dans des festivals 3D internationaux sont sorties en salles. Il supervise les corrections relief de plusieurs documentaires et vient de réaliser un court-métrage, forcément en 3D ! En 2011 il écrit le livre « Tourner en 3D-relief » édité chez Eyrolles où il détaille la technique, le matériel mais également une certaine vision moins académique de l’utilisation de la 3D de la pré-production jusqu’à la post-production. Pour lui la 3D est plus que du cinéma, c’est une nouvelle façon de tourner qui implique que le réalisateur sorte de sa vision cinématographique classique en 2D. Il est également le responsable des contenus 3D de laTV3D, la plateforme VOD 100% dédiée à la 3D-relief. Cette passion de la 3D, il la met aujourd’hui au service de Halluciner.fr pour vous aider à trouver au cinéma, la meilleure expérience cinématographique 3D possible.




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jeudi, octobre 11, 2018


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