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[Test Cinéma 3D] : Test Poltergeist 2015 3D au cinéma : nous l'avons vu ! (review)





















Nom du filmTechno Cinéma 3D
Poltergeist 3D
Passif : RealD 3D

INTRODUCTION :

Annoncé en Blu-ray 3D en premier sur le marché allemand pour le 22 octobre 2015 (avec certainement une sortie US à venir sur septembre), Poltergeist est actuellement disponible en 3D dans les salles françaises. Puisque l'on parle du remake d'une des licences cultes de l'histoire du cinéma fantastique, la rédac Halluciner.fr n'a pas résisté à l'appel de se faire un premier aperçu sur le futur rendu 3D du Blu-ray 3D à venir en visionnant le film en version cinéma 3D (@Pathé Levallois -RealD 3D). Nos impressions techniques à chaud en fin de séance ci-dessous !




Aperçu 3D :
Sorti hier en salles françaises (24 juin 2015), Poltergeist 2015 vient renforcer le line-up énorme des remakes sortant en 2015, et en 3D ! Car oui cette année 2015 est vraiment l'année du revival des licences cultes du passé à la mode stéréoscopique ! Issu d'une conversion 3D à postériori, l'heure est au bilan du rendu 3D dans le film et de la mise en scène des effets 3D après le visionnage au Pathé Levallois en 3D passive @RealD 3D. Avant d'attaquer à proprement dit l'évaluation des gammes 3D, il faut préciser une chose plutôt exceptionnelle sur un rendu 3D au cinéma : l'absence presque totale de ghosting pendant la projection, et l'on saluera la calibration 3D parfaite de cette salle en 3D passive (on aurait pu croire l'espace d'un instant, que celle-ci était équipée en 3D active, fin de parenthèse).

On commence traditionnellement par l'évaluation de la profondeur 3D. Les premières minutes sont stupéfiantes, et montrent que 2015 est vraiment l'âge d'or de toutes les conversions 3D premium du marché sur le registre de la profondeur : en effet l'effet de profondeur 3D est top démo, dans tous les environnements. La poursuite du film ne fait que confirmer la tendance. Tout d'abord les plans larges de jour autour de la maison et les alentours dégagent une spatialisation magique. Les mêmes plans larges de nuit irradient encore l'objectif niveau profondeur 3D. Les plans semi-larges sont top également, et même les plans rapprochés semblent presque épargnés de la grosse dose de flou classique des productions concurrentes. Encore plus exceptionnels demeurent les plans larges extérieurs devant les ouvertures : velux, fenêtre, porte-fenêtre, autant dire que l'effet de volumétrie 3D par transparence est démentiel. Si les extérieurs font un sans-faute, autant dire que les intérieurs mettent aussi les points sur les i, avec un détachement 3D top démo : on est arrivé à un tel niveau sur une majorité de plans, qu'on touche quasiment la qualité de spatialisation 3D issue d'un documentaire IMAX. Que de progrès depuis 2 ans en la matière : ce qui était réservé uniquement à l'élite et quelques productions 3D les années précédentes, se généralise désormais à l'ensemble des titres 3D phares du marché convertis en 3D. On sera ainsi souvent bluffé de mesurer ultra naturellement chaque distance entre chaque objet, bibelot, meuble, personne dans la maison. De même quand les éléments se déchainent, on appréciera de profiter d'un rendu 3D toujours ultra net et détaillé, avec des flous qui semblent avoir également été chassés et délogés de cette maison par des ghostbusters. Sachant que la profondeur 3D est l'élément primordial dans un film, la colonne vertébrale qui peut assurer à elle toute seule un 5/5 si elle tient bon sur la durée, le film décroche sa 5e étoile sans difficulté, sans même pointer en support le registre de jaillissement.

Et les jaillissements 3D dans tout cela ? La gamme de jaillissement se montre discrète sur la durée, mais sait déclencher dans les séquences d'action ou de jump-scares de très bons effets 3D de jaillissements. En tâche de fond, on trouvera de jolis débordements qui permettent de bien accentuer le calque de premier plan : on trouve même parfois de vrais jaillissements permanents de ces décors d'avant-plans : arbres, voiture, meubles, placard... Mais ce que l'on retient, c'est une dizaine d'effets 3D démonstratifs bien placés, qui permettent de redorer une gamme plutôt terne dans l'ensemble. Cela commence par un effet de projection d'anthologie avec un écureuil qui nous saute à la figure, puis plus loin des éclats de verre projetés partout dans la pièce. On a ensuite une 50 de BD qui sont propulsées avec force vers le spectateur. Idem avec une marionnette. En parallèle, on a parfois de jolis jaillissements permanents de personnes ou objets à plusieurs mètres hors de l'écran mural. Lors d'une scène d'action, on a une perceuse dont la mèche sort de plusieurs mètres également. Le jeu des cordes permettra aussi souvent de les mettre en jaillissements. On appréciera aussi le vol d'un objet télécommandé pratiquement au milieu de la pièce pendant quelques secondes. Une des séquences cultes du film avec des dizaines de mains spectrales qui essayent de nous attraper hors du placard marquera aussi un peu l'audience, même si l'intensité de sortie reste un peu décevante (d'ailleurs en parlant des séquences de téléviseur, c'est dommage qu'il n'ait pas conservé le formidable concept du film original de 1982, où les mains sortaient véritablement de l'écran cathodique pour saisir Carol Anne car cela aurait donné une transposition fabuleuse en 3D avec des jaillissements : au contraire le réalisateur de cette version 2015 est parti sur le délire de dizaines de mains qui touchent l'écran de l'intérieur du téléviseur, donc en profondeur... Enfin on trouve aussi de jolis jaillissements permanents de particules (étincelles, énergie, etc) lors de nombreux passages mouvementés !


Au final, Poltergeist 2015 irradie l'objectif avec une intensité de profondeur 3D insolente, surtout pour une conversion 3D qui atteint de nouveau le nirvana sur ce registre. Cela va de pair avec le détachement 3D qui souligne de manière magistrale la spatialisation tridimensionnelle des éléments, objets ou personnes, aussi bien en intérieur qu'en extérieur. Côté jaillissements, c'est satisfaisant, avec quelques passages 3D très efficaces, espacés et concentrés dans les scènes d'action, et noyés dans un registre plutôt timide durant les 1H40. Dommage que le film n'ait pas lorgné vers le Blu-ray 3D le plus culte de l'histoire en matière de jaillissement de bras de démon vers le spectateur, j'ai nommé l'horrible Sadako 3D Blu-ray 3D : avec une mise en scène 3D similaire, on aurait eu de quoi faire frémir l'audience comme jamais, car au final, les 35-50 ans trouveront ce remake visuellement très réussi, mais bien moins effrayant que l'original qui nous aura traumatisé pendant notre enfance ! A suivre le test de la version Blu-ray 3D dès réception à la rédac ! Et bon film 3D en salle en attendant !
Franck Lalane
A SUIVRE SUR LE SUJET :

Poltergeist 3D Blu-Ray 3D (2015 - © Halluciner.fr)




jeudi, juin 25, 2015


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