MAQUETTE TEST
Introduction : Sortie programmée pour le 1er décembre en France, Halluciner vous offre toujours en exclu mondiale le premier test de Comme des Bêtes 3D en version import US : alors mérite t-il de rentrer quand même dans notre TOP 20 Blu-ray 3D sortis en 2016 déjà diffusé ? |
Note
Profondeur : 5+/5
En ce qui concerne les caractéristiques plastiques de l'image, elles sont excellentes : noirs profonds, palette colorimétrique au top et luminosité optimale sur la durée.
En ce qui concerne les caractéristiques plastiques de l'image, elles sont bonnes : noirs profonds et luminosité bien gérée sur la durée. Par contre pour les couleurs on repassera... Dès les premières minutes, on a droit à un spectacle intégral qui tape dans le top démo. On réalise alors que la conversion 3D est superbe et arbore ce qui se fait de mieux dans le genre. On se retrouve dans un environnement idyllique sur une île bordée d'une eau turquoise avec des plans larges qui laissent pantois : la profondeur 3D est exceptionnelle, avec un détachement 3D parfait. Idem pour les plans semi-larges, sachant que les plans rapprochés souffrent très peu des flous d'arrière-plans. Ainsi vont les 30 premières du film qui composent avec des environnements 100% lumineux et hautement colorés. Puis le film bascule ou plutôt plonge dans un environnement visuel moins prometteur, ce qui dégrade d'un coup la spatialisation. Quand le film démarre vraiment, la réalisation a la bonne idée d'assombrir l'image et dégrader les teintes pour faire ce rendu fake d'image de type 1ère guerre mondiale. Mais que c'est triste et sombre ensuite ! A partir de ce moment la profondeur 3D quitte le 5/5 et vient osciller autour du 4/5 modulo 0,5. Les plans larges paraissent fades, tout comme les plans semi-larges. Clairement ce n'est plus le même film, et cet assombrissement général vient casser la superbe du film pour n'en faire qu'un bon film 3D, loin du rendu 3D top démo du début. |
Note
Jaillissements : 4,7/5
Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D.
Sans surprise, le film use et abuse régulièrement des débordements et jaillissements permanents de petites à moyennes intensités. Cela se traduit par de nombreuses gueules ou museaux qui sortent de 1m hors de l'écran : cela reste souvent un peut soft en intensité, mais cela agrémente déjà beaucoup le visionnage. Ensuite le rythme s'accélère et de temps en temps, les sorties sont plus généreuses, lorsqu'un oiseau traverse la pièce par exemple en jaillissement avant ou arrière. Le premier effet top démo que l'on trouve d'ailleurs est de type travelling jaillissement, lorsque l'on traverse littéralement les décors avec la tête. C'est d'ailleurs le cas dès la séquence d'ouverture avec un magnifique survol des buildings puis de Central Park avec une traversée des arbres au sol. Plus tard on trouve une autre séquence top démo, avec un oiseau qui flotte au milieu de la pièce pendant 10 secondes (en train de jouer à un jeu vidéo d'aviation). Après on a aussi une jolie séquence de voltige avec chient et chats dans des cordes à linge. Mais les séquences fortes qui vont vous marquer à jamais sont ailleurs dans ce film, car oui, le film propose 3-4 séquences de jaillissements parmi les plus fortes enregistrées en 2016. La première avec des serpents qui ferment une grille, et qui se déplient d'un coup jusqu'à 3m en dehors du mur : un rendu top démo ! Et ça continue ensuite avec un effet qui copie à la perfection le plus gros jaillissement de serpent de l'histoire, celui de Samy 3D en l’occurrence, avec également une vipère énorme qui sort de plus de 3m50 et qui touche le canapé 1 seconde : le délire !!! Et puis plus tard on recommence avec un crocodile qui vient directement nous mordre sur le canapé avec encore un jaillissement d'anthologie. Quel dommage ensuite que l'intensité de sortie redevienne plus 'normale' ou 'classique' avec du 1m en séquentiel, car on rate de peu du coup le 5/5 en note de jaillissements 3D. Ajoutez enfin quelques effets de projection bien placés (débris & co) et vous avez le registre global de jaillissements. Un grand moment de 3D sur un bon nombre de passages.
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