MAQUETTE TEST
Introduction : Sortant dans quelques jours en France, voici le test du 2e volet des aventures d'Alice, au pays de la 3D ! Verdict dans les onglets suivants ! |
Note
Profondeur : 4,8/5
En ce qui concerne les caractéristiques plastiques de l'image, elles sont excellentes : noirs profonds, colorimétrie qui touche la perfection, luminosité parfaite, du grand art !
On se penche maintenant sur l'effet de profondeur 3D. Pour faire court, on est en présence d'une nouvelle référence en la matière, car l'intensité de profondeur constatée sur la durée est démentielle. Cette excellence se décline sur tous les formats et cadrages : tout d'abord on a une grosse partie du du film qui se déroule sur des plans larges et panoramiques, et là le rendu 3D est littéralement exceptionnel. Le premier critère hors du commun dans ce film, c'est le détachement 3D. On a pas vu mieux cette année en la matière : chaque calque est découpé avec une telle précision et intensité, ce qui permet un effet de spatialisation magnifique. Pour une fois, nous avons aussi voulu le tester sur un TV 3D Samsung, et si on met comme toujours le gros problème de ghosting inhérent à la techno TV 3D, on a constaté des volumes 3D incroyable dans la pièce. Les caméras de plafond ou vues de hauteur font sensation d'ailleurs, et il faut avouer que la magie et variété des décors se prêtent parfaitement à une profondeur 3D exemplaire. Ensuite l'autre critère qui bluffe, c'est l'absence de flou : oui pour une rare fois, on ne trouve pratiquent aucune trace de flou sur les arrière-plans ! Un exploit dans un film 3D ! Du coup tandis que les plans semi-larges respirent la santé en toutes circonstances, même les plans rapprochés ne souffrent d'aucun défaut et prolongent encore le plaisir de l'expérience 3D ! A noter en parallèle qu'une part importante du film se déroule dans des environnements sombres, et évidemment le détachement 3D y fait des miracles. Une copie parfaite qui dépasse même notre curseur habituel de 5/5 en notation de profondeur, c'est dire le niveau des parallaxes des lointains constaté en moyenne ! Culte ! |
Note
Jaillissements : 4,2/5
Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D.
Le film opte pour une cahier des charges habile sur le sujet, signifiant une intégration judicieuse de nombreux effets 3D au sein de la mise en scène.
Globalement on ne retiendra pas dans ce film quelques effets 3D précis top démo, mais plutôt une palette active et régulière qui sait s'activer quand le besoin est là. Dès le début le cahier des charges est claire : les débordements et les jaillissements permanents dans la pièce, aussi bien de morceaux de décors que de bustes ou personnages. A la manière d'un Avatar, les sorties d'écrans sont toujours amorcées en douceur via des changements de plans ou travellings. On aussi constaté de nombreux effets de jaillissements sur des particules ou éléments, qui ponctuellement on pu se retrouver au milieu de la pièce. On saluera par exemple un exemple top démo lors des passages dans le château du Temps : on a des centaines de pendules accrochées qui se retrouvent avec les angles de vue, à pendre du plafond de la salle avec des sorties de plus de 2m pendant quelques secondes. Mais sinon de manière générale, les sorties restent soft et auraient néanmoins eu vocation à être poussées : clairement un univers digital comme celui d'Alice avait tout le potentiel pour aller chercher le 5/5 ! Dommage !
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