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Tests Blu-ray 4K UHD & Blu-ray 3D Halluciner.fr Tests Blu-ray 3D - Blu-ray 4K Ultra HD Halluciner.fr






MAQUETTE TEST





Introduction :
Sortant dans quelques jours aux US, voici enfin la suite de Star Trek 3D avec un changement de réalisateur à la clé, puisque c'est Justin Lin aux commandes ! Verdict sur le rendu 3D dans les onglets suivants !








Note
3,9/5
Profondeur :  
En ce qui concerne les caractéristiques plastiques de l'image, elles sont  bonnes : noirs profonds, palette colorimétrique de bon niveau et bonne luminosité dans l'ensemble.

On se penche ensuite sur la profondeur 3D : le premier constat est bon, et la suite du film va confirmer la tendance.

En gros, on n'est pas sur du top démo au niveau de la profondeur 3D, mais sur une qualité satisfaisante avec des variations sur la durée.

Les plans larges ou dans l'espace dégagent souvent de bons volumes, même si on a vu mieux chez les concurrents sur la fin d'année.

On appréciera surtout les panoramiques au dessus de la ville, et quelques jolies séquences dans l'espace.

La meilleure séquence est dans le dernier chapitre, lorsque l'équipage essaye de donner de l'élan au vaisseau pour le faire décoller, avec des points de vues de hauteur très intéressants.

Pour les plans semi-larges, ils sont corrects, sans plus, avec déjà un début de flou sur les arrière-plans.

Et pour les plans rapprochés, c'est un carnage inscrit sur le long terme, car le flou y est beaucoup trop présent, sachant qu'en plus on a beaucoup de séquences un peu sombres, ce qui enlève forcément de la visibilité.

On prendra assurément le plus de plaisir sur les séquences larges et lumineuses versus les autres.

















Note
3,5/5
Jaillissements :  
Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D.

En premier lieu on constate déjà un petit registre de débordements et jaillissements de décors de 50cm à 1m hors du mur.

Certes c'est à la limite du visible sur notre écran de 3,80m de large (et canapé à 4m), mais c'est un premier niveau de service minimum. Le même principe va s'appliquer sur des personnages et des bustes par exemple.

C'est vraiment minime comme sortie d'écran et on attend avec impatience les affrontements et séquences en vaisseau pour redresser la barre : niet !

Une très grosse déception car dans tous les travellings ou déplacements à vaisseau, on n'aura pas la moindre particule qui sort de l'écran (ou presque) : une véritable douche froide si on le compare au rendu 3D de Independence Day 3D testé la veille.

Ajoutez quelques micro sorties de particules ou lasers, et vous avez là le fantôme de l'opus précédent, une vraie contre performance qui fait marche arrière en terme de performance 3D. Dommage !













Note
3,9/5
Bilan 3D :
Sortant la semaine prochaine aux US (et prévu mi-décembre en France), nous venons de recevoir hier soir à la rédaction notre exemplaire new-yorkais de la boutique partenaire HDMS du nouveau Star Trek 3D ! Oui vous remarquerez qu'on parle encore d'une suite de franchise (et non pas d'un remake), ce qui au final revient à peu près au même en terme de créativité puisque l'industrie cinématographie semble quand même faire du sur-place concernant la création de nouvelle propriétés intellectuelles (IP). Par contre l'impatience est forte de découvrir ce nouvel opus, avec néanmoins une petite crainte, car dans la transition on vient de perdre le réal star J.J Abrams à l'origine du 1er opus (et du dernier Star Wars qui débarque à la rédac en fin de semaine), pour récupérer un nouveau, Justin Lin... Pour rappel le 1er opus avait frôlé le top démo avec une gamme 3D superbe ! Alors verdict de cette nouvelle conversion 3D sur la suite d'une grosse licence ?

Dès les premières minutes, on appréhende assez rapidement le type de cahier des charges du film et cela n'augure pas une qualité à la hauteur de nos espérances : une profondeur 3D de bon niveau, mais pas plus ! Si on pousse l'insight un peu plus loin, on décode toujours le même découpage en triptyque du marché : les plans larges sont les plus flatteurs pour la rétine, avec une profondeur 3D qui va de 4 à 4,5/5 (mais rarement 5/5), des plans semi-larges qui tournent entre 3,5 et 4/5, et des plans rapprochés à 3/5. Oui de nouveau le flou qui vient faire des ravages, proportionnel aux angles de vues qui viennent se resserrer et nous rapprocher des éléments : donc des plans rapprochés qui piquent avec peu d'intérêt en 3D, et les plans larges qui sauvent la mise. A noter quelques jolies effets de spatialisation, dont les séquences panoramiques au dessus de la ville, et le passage du dernier chapitre sur le 'toboggan' du vaisseau et quelques jolies points de vues de hauteur ! Mention spéciale aussi pour les rendus des corridors qui semblent s'étendre naturellement au loin.
 
Et les jaillissements 3D dans ce film ? Pour faire court, le film est une grosse déception en la matière, à plusieurs niveaux ! Certes il intègre à minima un peu de débordements et jaillissements permanents de décors ou bustes à 50cm hors de l'écran (très rarement 1m), mais il ne propose guère plus sur la durée. La vraie douche froide concerne les passages dans l'espace ou à vaisseau : après avoir testé hier Independence Day 3D, un top démo sur les travellings rotatifs avec des vaisseaux qui traversent furtivement la pièce dans tous les sens (avant / arrière), autant dire qu'on attendait au tournant la technique exploitée pour ce Star Trek 2 3D : et bien il n'y strictement rien qui sort de l'écran lors des séquences aériennes. Même les séquences de déplacement à travers l'espace laissent désespérément les particules se heurter à un mur invisible... la honte en cette fin d'année ! Même Alice 2 3D, qui est loin d'être un top démo en jaillissements, propose néanmoins son lot de jaillissements permanents cultes de matières stellaires à plus de 3m lors des passages en chronosphère, façon 'Lichtmond 3 3D'. Ajoutez quelques maigres sorties d'écran de particules ou lasers dans ce Star Trek 3D, et that's all !

Au final Star Trek 2 3D n'aura pas réitéré l'exploit 3D de l'opus précédent : il propose une profondeur de bonne qualité, mais loin des standards des leaders de la fin d'année, et propose un registre de jaillissement asthmatique qui ne retiendra pas l'attention : on s'attendait à minima à prendre une claque lors des déplacements à vitesse exponentielle & co avec des jaillissements de vaisseaux et particules ! Loupé : préférez les jaillissements de vortex du chronosphère dans Alice 2 3D, et surtout les affrontements dantesques de Independence Day 2 3D avec ces vaisseaux immersifs ! Next !
 
Franck Lalane

Les points forts (+)
    Une bonne profondeur 3D sur l'ensemble du film
    Les vues aériennes / larges /semi -larges qui proposent une spatialisation de très bon niveau
    Des débordements et jaillissements d’éléments ou personnages de 50cm à parfois 1m hors de l'écran
    De rares jaillissements de particules

Les points faibles (-)
    Beaucoup trop de flou sur les arrière-plans des plans rapprochés
    L'absence de jaillissements








mercredi, janvier 14, 2015


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