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Tests Blu-ray 4K UHD & Blu-ray 3D Halluciner.fr Tests Blu-ray 3D - Blu-ray 4K Ultra HD Halluciner.fr






Meilleurs Blu-ray 3D sortis janvier - fevrier 2014 : 1er




1er : GRAVITY 3D




Image & Profondeur : 
Jaillissements : 
Bilan 3D : 

BILAN 3D :
Déjà 10 fois nominé aux prochains Oscars dont la cérémonie se tiendra le 2 mars 2014, le film de Alfonso Cuaron a déjà décroché un Golden Globe (meilleur réalisateur), un Directors Guild Award, ainsi que 4 nouvelles récompenses lors de la cérémonie de la 3D Society Creative Arts Awards qui s'est tenue fin janvier 2014, où Gravity 3D a été désigné meilleur film en 3D, meilleure photographie, meilleure scène en 3D de l'année et meilleure conversion de 2D en 3D, rien que cela ! Conversion 3D ? La transition est parfaite pour aborder un point précis dans la terminologie du type de 3D d'un film. Il est important de clarifier un point crucial sur la nature 3D du film : c'est un hybride 3D. Pour ceux qui ne connaissaient pas encore ce terme, cela signifie qu'une partie des images a été captée en 3D native, et le reste post-converti en 3D. Le film est donc essentiellement une conversion 3D, mais quelle conversion 3D de nouveau d'exception ! Le studio à l'origine des séquences converties et filmées en IMAX, Prime Focus, explique que pour une première fois, le film a été pensé intégralement en 3D plus de 2 ans avant le début du tournage. On est loin des conversions à postériori qui se mettent en marche une fois le montage du film 2D achevé. Les producteurs du studio expliquent ainsi que la conversion 3D s'est opérée simultanément au tournage, ce qui explique le rendu 3D exceptionnel que l'on va passer en revue dans les lignes suivantes. Ils en profitent pour rappeler que de nombreux films qui se sont revendiqués en 3D Native sur 2013 appartiennent en fait à cette nouvelle catégorie "Hybride 3D", comme par exemple L'Odyssée de Pi 3D qui est un mélange complexe de rendu 3D native et de post conversion 3D. Pour en revenir à Gravity 3D, lire que James Cameron le considère comme le meilleur film dans l'espace jamais réalisé, pose tout de suite le thème de la qualité de sa réalisation. Car celle-ci possède les gènes communs aux mises en scènes 3D d'exception ! A commencer par une profondeur 3D ultra naturelle, capable d'émuler le réel en permanence avec une aisance déconcertante. Aussi bien dans les phases dans l'espace où la notion d'immensité 3D s'impose immédiatement au cerveau (malgré pourtant le fond noir étoilé), que dans les phases dans les stations spatiales où l’exiguïté des décors 3D crée ce sentiment d'oppression permanent. Agoraphobie, claustrophobie, on passe par tous les états dans ce film qui relie au thème principal : la mort imminente. Plus qu'un film, Gravity 3D tend par essence à être une sorte de docu-fiction, véritable reportage IMAX 3D de la condition des astronautes en mission. Un exploit est à retenir dans ce film, rendu possible par les effets 3D de profondeur 3D puis de débordements / jaillissements : l'état d'apesanteur avec tout ce qui s'en suit. Pour la première fois dans un film dans l'espace, on prend conscience que sans propulseur, et sans corde reliée à un vaisseau, on est livré à l'infini sans aucun moyen de se déplacer, ni même d'annuler le moindre élan ou mouvement appliqué à son corps, mouvement qui devient physiquement perpétuel et sans fin. Tourner sur soi-même dans l'espace jusqu'à ce que mort s'ensuive, voici un sentiment 3D inédit qui souffle sur le film. La réussite de la profondeur 3D et des volumes 3D permet également d'illustrer une autre phobie essentielle du film : l'asphyxie. Le seul film à date à avoir transcendé le thème fut Sanctum 3D, sur la thématique de plongée sous-marine, et Gravity 3D s'inscrit dans la même lignée, dans l'espace cette fois-ci. Il suffit de voir le réalisme des séquences filmées en vue subjectives dans les casques, avec buée qui se superpose sur la vitre par transparence, pour prendre littéralement le premier rôle. En plus de cette profondeur 3D et détachements 3D optimaux, on trouve une exploitation ultra naturelle et pertinente des effets de débordements 3D et jaillissements dans un film. Pour commencer, prenez déjà des débordements et jaillissements permanents subtils qui font sortir les éléments dès que possible, de la manière la plus naturelle possible : le secret d'un bon jaillissement ne relève pas tant de son intensité, mais de la manière dont il s'intègre aux événements et qu'il parait plausible et réaliste, et non surjoué façon effet gadget 3D. C'est cette philosophie même des débordements 3d et jaillissements issue de Avatar 3D qu'on retrouve complétement dans Gravity 3D (et dernièrement dans l'excellent L'Odyssée de Pi 3D). Ainsi les débordements / jaillissements se montrent doux dans l'ensemble, mais savent renforcer le réalisme quand il le faut ! On trouvera aussi dans le film lors de certains passages les plus beaux effets de Lens-flares à date, halos lumineux rouges ou bleus qui s'affichent littéralement en plein milieu de la pièce ! Superbe et troublant ! Mais il y a encore mieux : lors des séquences de collisions, des dizaines de débris furtifs se projettent de partout dans la pièce avec un rendu 3D indescriptible, qui engendrent le leurre parfait pour le cerveau. A chaque occasion de percuter un objet ou une surface, on se surprend à sursauter de réflexe sur son fauteuil ! Ajoutez des séquences d'incendie d'anthologie avec des flammes, fumées et étincelles qui se propagent à 2m hors du mur, de la braise au milieu de notre salle de test en vidéoprojection 3D (dotée d'un écran de 4 mètres de large pour rappel), et tout est dit ! On y est comme jamais. Au final Gravity 3D montre qu'avec une profondeur 3D réaliste et soutenue, des débordements 3D réguliers et quelques effets de jaillissements bien placés (type projection ou jaillissement permanent), on peut être un des meilleurs films 3D dans le registre de l'immersion 3D, immersion avec un grand 'I', celle dont tout le monde rêve dans nos univers 3D, et dont seuls quelques rares réalisateurs 3D avaient le secret. En résumé, le film touche une forme de perfection par l'immersion 3D qu'il obtient plus que par l'intensité brute de la 3D dispensée dans le film. Ce ne sont pas les effets 3D pris à part qui sont exceptionnels, mais leurs intégrations et l'impact qu'ils engendrent au bon moment au bon endroit, pour garantir durant toute la durée une immersion 3D délirante. On parle bien ici d'immersion 3D exceptionnelle, au même titre qu'un Prometheus 3D, qui est fondamentalement l'essence même de ce que l'on recherche dans un film 3D, bien plus que les effets 3D purs (il y a notre TOP 20 des meilleurs Blu-ray 3D jaillissements pour cela). Cela ouvre ainsi un débat de fond sur le ratio immersion 3D et effets 3D : un film muni d'une des meilleures 3D ne garantit en rien son immersion 3D alors qu'en revanche le réalisme et l'immersion 3D peuvent être obtenus grâce à l'art de la mise en scène 3D, avec des effets 3D soft et 'réalistes' (ce qui signifie non exagérés) et intégrés parfaitement. On peut désormais rajouter Alfonso Cuaron comme précurseur d'une nouvelle recette 3D qui tutoie littéralement les étoiles...
Franck L.

LES PLUS (+)
LES MOINS (-)

Une 3D réaliste sur la durée misant tout sur l'immersion et le naturel
Une effet de profondeur, d'altitude et de distance 3D admirable au rendu authentique
L'effet de transparence délirant lors de la vue subjective à travers les casques
Les nombreux effets de débordements et jaillissements permanents dans tout le film (main, bras, objets)
Les jaillissements permanents cultes dans les stations spatiales qui matérialisent l’apesanteur : objets diverses qui flottent au milieu de la pièce de projection...
Les séquences cultes d'effets de projection lors des collisions : des dizaines de débris projetés vers le spectateur
Une séquence incroyable d'incendie en intérieur avec jaillissement permanent de fumée, braise, étincelles...(idem plus tard avec des effets d'eau)
Une 3D immersive et naturelle dans la lignée d'un Avatar 3D, d'un Prometheus 3D ou d'un Odyssée de Pi 3D.


La profondeur perçue un peu moins forte à de certaines occasions (début du film par exemple)
Le format d'image qui ne rend pas hommage à ce rendu 3D d'exception
Peu de jaillissements dans l'ensemble sur les 1H30 : les meilleurs effets sont concentrés sur des scènes ou des plans stratégiques 
















 




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dimanche, février 16, 2014


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